Ah, le parpaing, ce bloc de béton omniprésent dans le paysage de la construction ! Il est partout autour de nous, formant les fondations de nos maisons, les murs de nos garages, les clôtures de nos jardins. Mais comment se passe la construction d’un mur en parpaings ? Quelles sont les étapes à suivre pour réaliser un mur solide et durable ? Nous vous invitons à plonger dans l’univers du parpaing pour découvrir son montage, étape par étape.
Choisir le bon type de parpaings pour votre projet
Pour commencer à construire votre mur, la première étape consiste à choisir le bon type de parpaings. Savoir quel type de bloc utiliser peut faire une différence significative dans le rendu final de votre mur, mais aussi dans son coût. Le parpaing classique est le plus couramment utilisé, tandis que le parpaing creux est privilégié pour les murs de soutènement. Le parpaing plein est préféré pour les murs de clôture car il offre une meilleure résistance aux chocs. Quant au parpaing d’angle, il est indispensable pour les angles de murs.
Préparer le chantier pour la construction du mur
Une fois le type de parpaing choisi, il est temps de préparer le chantier. Cette phase est cruciale pour garantir une construction solide et durable. Tout d’abord, il faut délimiter l’emplacement du mur en plantant des piquets à chaque extrémité et en tendant un cordeau entre eux. Ensuite, il faut réaliser les fouilles pour les fondations. La profondeur de ces dernières dépend de la hauteur du mur à construire. Une fois les fouilles réalisées, il est nécessaire de couler une semelle de fondation en béton armé. Cette semelle doit être bien plane et de niveau pour assurer la stabilité du mur.
Monter le mur en respectant les étapes de maçonnerie
La construction du mur peut ensuite commencer. La première rangée de parpaings est posée sur la semelle de fondation en utilisant un mortier de ciment. Il faut veiller à bien aligner les blocs et à respecter les joints verticaux. Les rangées suivantes sont posées de la même manière, en décalant les parpaings pour créer un effet de quinconce. Cette technique, appelée « appareillage en boutisse », permet d’augmenter la solidité du mur. Tout au long de la construction, il est important de vérifier régulièrement la planéité et la verticalité du mur à l’aide d’un niveau.
Finitions et revêtement : la touche finale de votre mur en parpaings
Une fois le mur monté, il ne reste plus qu’à réaliser les finitions. Ces dernières peuvent varier selon vos envies et le type de mur construit. Pour un mur de soutènement, un simple enduit peut suffire. Pour un mur de clôture, il peut être intéressant de poser un crépi, une peinture murale ou encore un parement en pierre naturelle pour une finition plus esthétique.
En définitive, la construction d’un mur en parpaings requiert une certaine technique et une rigueur certaine, mais elle reste à la portée de tous avec un peu de patience et d’application. Il est important de bien choisir le type de parpaings, de préparer soigneusement le chantier, de respecter les étapes de la maçonnerie et de soigner les finitions pour obtenir un mur solide et esthétiquement plaisant. En cas de doute, n’hésitez pas à demander un devis à un maçon professionnel. Il saura vous guider dans vos travaux de construction et vous évitera bien des tracas.
